Il y a quelques semaines, mon conjoint et moi étions prêts à démarrer les travaux de VRD et de tranchée pour notre nouvelle maison. Tout était prêt, et l’excitation était à son comble. Nous avions imaginé chaque détail, chaque pièce, et la perspective de voir notre rêve prendre forme était alors à portée de main. Cependant, le destin en a décidé autrement… Nous avons tous contracté la COVID-19. Et cette foutue maladie nous a mis KO.

Les symptômes classiques de la COVID-19.

Fièvre, toux, fatigue. L’énergie et l’enthousiasme qui nous animaient ont été remplacés par des journées léthargiques, passées entre les draps et les mouchoirs. Alors que nous étions à nouveau si près du début, Bim! Un nouveau rebondissement inattendu. Notre rêve de pouvoir enfin commencer le projet et voir notre nouvelle maison prendre forme est retardé.

Néanmoins, nous avons refusé de nous laisser abattre. Ce n’est que partie remise… À mesure que les jours passaient, nous avons lentement récupéré de la maladie. Chaque petit pas vers la guérison était également un pas de plus vers la concrétisation de notre projet. Nous avons utilisé ce temps d’isolement forcé pour discuter davantage de notre vision, affiner nos idées, et planifier encore plus minutieusement chaque détail.

Alors que nous retrouvions peu à peu notre énergie, le désir de voir notre maison devenir réalité était plus fort que jamais. Cependant, malgré notre détermination, les jours de convalescence semblaient s’étirer indéfiniment.

J’ai du décalé les rendez-vous avec les professionnels du chantier à mon grand désarroi, et prolonger les échéanciers à contre-coeur.

Pourtant, même dans cet arrêt inattendu, il y a une leçon à tirer. Nous avons appris à être patients, à accepter que certaines choses échappent à notre contrôle. Les plans ont été retardés, mais notre rêve n’était pas annulé. Chaque jour de repos forcé était une opportunité de réfléchir à ce que nous voulions vraiment de notre maison, à la vie que nous voulions y construire.

La convalescence liée à la COVID-19 est devenue un temps d’introspection et de discussion sur nos priorités, nos valeurs, et nos aspirations. La maladie avait peut-être retardé notre projet immobilier, mais elle avait également renforcé notre détermination à le réaliser. Les jours se sont écoulés, laissant derrière eux la fièvre et la toux, mais ils ont également laissé place à une vision plus claire de notre avenir.

Nous savions que le chantier reprendrait, ce n’était qu’une question de temps. En attendant, nous avons appris à apprécier la lenteur, à embrasser le moment présent malgré les circonstances difficiles.

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