Pourquoi tout le monde fantasme sur les cabanes ?

L’attirance pour les cabanes perchées dans les arbres et le mode de vie qu’elles nous proposent lorsque l’on y habite, me poussa, dès mon plus jeune âge, à me questionner sur ce que peut apporter la simplicité dans notre vie. 

Pourquoi à l’âge adulte, est-ce qu’on ne poursuit pas nos vieux rêves d’enfant ?

Il est vrai que l’imaginaire des cabanes, des petites maisons fait souvent rêver. Mais pourquoi sommes nous si peu nombreux à poursuivre nos rêves ? Est-ce que ce type d’habitat, fait de quelques planches en bois et avec un confort sommaire, nous permet vraiment de mener une vie simple et plus heureuse ?

Est-ce que cette simplicité n’est-elle pas finalement synonyme d’une certaine forme de richesse ? 

En effet, est-ce que la simplicité ne permet-elle pas de revenir à l’essentiel ?
Est-ce que la simplicité nous permet de découvrir quels sont finalement les vrais bonheurs de notre vie ? 

Comme le dit ce petit haïku de Kobayashi Issa

« Ce printemps dans ma cabane.
Absolument rien,
absolument tout »

Kobayashi Issa

Nous pouvons trouver dans la plus grande simplicité, notre satisfaction la plus complète, une forme de plénitude. Ce petit haïku me rappelle aussi les cours sur l’inactivité humaine non comme inactivité, mais comme l’activité propre de l’homme. 

Je me demande si ce n’est pas la simplicité dans la vie qui peut nous permettre l’inactivité dont l’homme a besoin pour évoluer ? 

Arrêtons quelques instants d’être dans le faire, pour être un peu mieux dans l’être. La recherche de la simplicité et de l’inactivité n’apparait-elle pas aujourd’hui contraire à nos sociétés actuelles ? 

La société de consommation ne pousse-t-elle pas l’homme à avoir toujours plus de besoins et de possessions ? 

« Dans nos sociétés occidentales, nous ne savons plus vivre simplement, nous avons trop de biens matériels, trop de choix, trop de tentations, trop de désirs, trop de nourriture. » 

écrit Dominique Loreau dans son livre L’art de la simplicité. 

Par ces excès, le matérialisme n’est-il pas devenu un danger pour l’homme. Le travail, le salaire, les possessions semblent devenus les principales préoccupations dans nos villes, loin des bonheurs simples et de la contemplation. 

On remarque cependant, que certaines sociétés ont réussi à garder une forme de simplicité. La civilisation Japonaise a su conserver une part des philosophies ancestrales et ainsi une part de minimalisme dans la façon de vivre.

« Notre préoccupation première devrait toujours être une connaissance plus profonde de notre esprit mais nous gaspillons notre temps, notre vie et notre précieuse énergie à accumuler les objets, les possessions, à rechercher du plaisir dans la nourriture, la boisson, les émotions fortes… Nous cherchons sans cesse à obtenir plus, à avoir plus de temps, et nous oublions que la puissance et la connaissance sont à l’intérieur de chacun de nous »

écrit Dominique Loreau, dans L’art de la simplicité.

Vivre dans une petite maison,  nous fait requestionner le bonheur. 

  • Est-ce que l’avoir est plus important que l’être ? 
  • Dans quelles conditions sommes-nous les plus heureux ? 
  • Qu’est-ce qui complique nos vies ? 
  • Où est l’essentiel ?

C’est en répondant à ces questions simples, et pourtant si complexes, que l’on se rapproche de sa vraie nature. 

Allez à vous d’y répondre !

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