Les fenêtres influent sur les besoins thermiques de la maison.
Elles vont causer une déperdition thermique, et elles sont également la source d’un apport d’énergie.
Trouver le juste équilibre
Aujourd’hui les performances énergétiques des fenêtres et des vitrages sont déjà très élevées, les sources d’économies supplémentaires peuvent être atteintes en recherchant une utilisation optimale des produits mais uniquement si on prend en compte leur environnement spécifique : orientation de la maison, nombre d’ouvertures, dimensions des baies, etc.
Logiquement, une fenêtre conçue pour optimiser les apports solaires aura une influence sur les performances thermiques du bâtiment pendant toute l’année. Il faut de ce fait prévoir une protection extérieure afin d’éviter les effets négatifs éventuels de surchauffe en mi-saison et en été.
En clair, si on veut optimiser la consommation énergétique de son habitation, il faut plébisciter une habitation largement vitrée, orientée sud qui va favoriser les économies de chauffage en hiver grâce aux apports solaires ; et un confort d’été assuré par l’utilisation de protections extérieures.
Éviter les déperditions thermique via les fenêtres :
Les fenêtres font un « trou » dans l’enveloppe thermique du bâtiment.
Elles doivent donc être très efficaces thermiquement.
Plusieurs paramètres influent sur la déperdition : la performance du vitrage (Ug), la performance du chassis (Uf), la performance de l’espaceur (Psi esp) et la performance de la pose de la fenêtre caractérisé par le pont thermique d’installation (Psi installation).
Maximiser l’apport solaire des fenêtres pour faire des économies d’énergie :
La fenêtre va permettre de faire rentrer de l’énergie via le rayonnement solaire. Le rayonnement solaire peut permettre de faire des économies car :
• Il est gratuit par définition.
• Ils font grimper la température à l’intérieur du logement en hiver.
• Ils vont dans le sens d’une consommation éco-responsable des ressources : moins de chauffage, moins de consommation d’énergie, moins de rejets de CO2 dans l’atmosphère.
• Ils sont maîtrisables en été, par des protections extérieures (volets, stores, masques architecturaux).
Afin d’optimiser cet apport d’énergie, plusieurs facteurs liés au choix de la fenêtre sont à prendre en considération :
La surface de vitrage par rapport à l’ouverture dans le mur doit être la plus grande possible, et le facteur solaire doit être le plus élevé possible (g=60% sur les meilleurs triple). La position de la fenêtre dans le mur (en profondeur) a également une influence puisque plus la fenêtre est posé vers l’intérieur de la maison, plus il y aura des ombrages.
En théorie donc, on met de grandes baies vitrées sur les murs face au sud.
En pratique… c’est un peu plus compliqué.
Plusieurs restrictions/contraintes sont a prendre en compte.
Première limitation, le fabricant. Un triple vitrage performant (facteur solaire de 60%) c’est du 4/18/4/18/4 avec gaz argon. Ca veut dire 3 feuilles de verre de 4mm séparée par un espace de 18mm rempli de gaz argon. Aucun fabricant ne vous fera une baie vitrée de 3m sur 4m avec ce type de vitrage. Elle serait trop fragile. On vous remplace alors au moins une feuille de 4mm par du 6mm. Du coup le facteur solaire dégringole.
Autre contrainte avec le triple vitrage, celle des ouvrants. Chaque fabricant limite le poids et donc la taille des ouvrants.
Autre contrainte avec le triple vitrage, la personne qui va poser les fenêtres. Plus c’est grand, plus c’est lourd, et plus c’est épais, plus c’est lourd également. Il y a donc une limite technique à prendre en considération.
En pratique donc, il faut un savant mélange pour placer/dimensionner ses menuiseries dans un projet.
Par exemple : En Internorm, une baie vitrée (fixe Edition) en 2,4m x 1,55m en facteur solaire 0,5 est égale (dans le bilan thermique) à une baie de 2,4m x 1,25m en facteur solaire 0,6 (la limite de hauteur en vitrage solar se situe entre 1,2m et 1,55m sur cette baie, je n’ai pas encore la réponse…). Que faire alors ?
A bilan thermique égal, ce sont les besoins de lumière, le prix ou les contraintes du bâtiment qui devraient guider votre choix.
Les fenêtres influent sur les besoins thermiques de la maison.
Elles vont causer une déperdition thermique, et elles sont également la source d’un apport d’énergie.
Trouver le juste équilibre
Aujourd’hui les performances énergétiques des fenêtres et des vitrages sont déjà très élevées, les sources d’économies supplémentaires peuvent être atteintes en recherchant une utilisation optimale des produits mais uniquement si on prend en compte leur environnement spécifique : orientation de la maison, nombre d’ouvertures, dimensions des baies, etc.
Logiquement, une fenêtre conçue pour optimiser les apports solaires aura une influence sur les performances thermiques du bâtiment pendant toute l’année. Il faut de ce fait prévoir une protection extérieure afin d’éviter les effets négatifs éventuels de surchauffe en mi-saison et en été.
En clair, si on veut optimiser la consommation énergétique de son habitation, il faut plébisciter une habitation largement vitrée, orientée sud qui va favoriser les économies de chauffage en hiver grâce aux apports solaires ; et un confort d’été assuré par l’utilisation de protections extérieures.
Éviter les déperditions thermique via les fenêtres :
Les fenêtres font un « trou » dans l’enveloppe thermique du bâtiment.
Elles doivent donc être très efficaces thermiquement.
Plusieurs paramètres influent sur la déperdition : la performance du vitrage (Ug), la performance du chassis (Uf), la performance de l’espaceur (Psi esp) et la performance de la pose de la fenêtre caractérisé par le pont thermique d’installation (Psi installation).
Maximiser l’apport solaire des fenêtres pour faire des économies d’énergie :
La fenêtre va permettre de faire rentrer de l’énergie via le rayonnement solaire. Le rayonnement solaire peut permettre de faire des économies car :
• Il est gratuit par définition.
• Ils font grimper la température à l’intérieur du logement en hiver.
• Ils vont dans le sens d’une consommation éco-responsable des ressources : moins de chauffage, moins de consommation d’énergie, moins de rejets de CO2 dans l’atmosphère.
• Ils sont maîtrisables en été, par des protections extérieures (volets, stores, masques architecturaux).
Afin d’optimiser cet apport d’énergie, plusieurs facteurs liés au choix de la fenêtre sont à prendre en considération :
La surface de vitrage par rapport à l’ouverture dans le mur doit être la plus grande possible, et le facteur solaire doit être le plus élevé possible (g=60% sur les meilleurs triple). La position de la fenêtre dans le mur (en profondeur) a également une influence puisque plus la fenêtre est posé vers l’intérieur de la maison, plus il y aura des ombrages.
En théorie donc, on met de grandes baies vitrées sur les murs face au sud.
En pratique… c’est un peu plus compliqué.
Plusieurs restrictions/contraintes sont a prendre en compte.
Première limitation, le fabricant. Un triple vitrage performant (facteur solaire de 60%) c’est du 4/18/4/18/4 avec gaz argon. Ca veut dire 3 feuilles de verre de 4mm séparée par un espace de 18mm rempli de gaz argon. Aucun fabricant ne vous fera une baie vitrée de 3m sur 4m avec ce type de vitrage. Elle serait trop fragile. On vous remplace alors au moins une feuille de 4mm par du 6mm. Du coup le facteur solaire dégringole.
Autre contrainte avec le triple vitrage, celle des ouvrants. Chaque fabricant limite le poids et donc la taille des ouvrants.
Autre contrainte avec le triple vitrage, la personne qui va poser les fenêtres. Plus c’est grand, plus c’est lourd, et plus c’est épais, plus c’est lourd également. Il y a donc une limite technique à prendre en considération.
En pratique donc, il faut un savant mélange pour placer/dimensionner ses menuiseries dans un projet.
Par exemple : En Internorm, une baie vitrée (fixe Edition) en 2,4m x 1,55m en facteur solaire 0,5 est égale (dans le bilan thermique) à une baie de 2,4m x 1,25m en facteur solaire 0,6 (la limite de hauteur en vitrage solar se situe entre 1,2m et 1,55m sur cette baie, je n’ai pas encore la réponse…). Que faire alors ?
A bilan thermique égal, ce sont les besoins de lumière, le prix ou les contraintes du bâtiment qui devraient guider votre choix.
Marie C
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