Construire durable : ça veut dire quoi ?

La construction durable désigne un mode de programmation, de conception, de construction et d’exploitation-maintenance qui minimise l’empreinte écologique des bâtiments et maximise les impacts sociaux, à travers une approche multicritères associant l’écologie, l’économie et la sociologie.

Quelle soit volontaire, incitée ou rendue obligatoire, la conception et la construction durable se généralisent à l’ensemble des échelles (aménagements du territoire, quartiers, parcelles et bâtiments).

De nouveaux métiers voient ainsi le jour, pendant que d’autres évoluent.

En conception durable, nous trouvons :

  • L’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO ou AMOA) en qualité en rénovation énergétique : il intervient en phase de diagnostic initial et oriente objectivement les choix de travaux environnementale : afin de parvenir à l’obtention de labels ou de certifications, ces professionnels font en sorte d’amener les acteurs du projet à effectuer des choix techniques et d’organisation qui permettent d’atteindre les niveaux de qualité recherchés.
  • Le thermicien : la maîtrise énergétique nécessite une plus forte collaboration entre le maître d’ouvrage et sa connaissance des scénarii d’utilisation, les architectes et les bureaux d’études thermiques, les entreprises et les exploitants, voire aussi les intervenants terrains. La maîtrise des outils de simulation thermique dynamique est notamment une compétence recherchée.
  • L’ingénieur en santé du bâtiment : il est chargé d’optimiser la qualité de l’air, de l’eau, ainsi que le confort thermique et acoustique. Pour allier les critères sanitaires et environnementaux, la caractérisation des matériaux est un travail dans lequel de plus en plus de fabricants se lancent, fréquemment via des sociétés d’analyse du cycle de vie.
  • L’écologue : pour prendre en compte au mieux la biodiversité.
  • Le sociologue : il intervient de plus en plus dans l’aménagement des écoquartiers et dans l’analyse des usages dans les bâtiments durables.

En réalisation, nous trouvons :

  • L’essor de la construction durable a fait émerger des filières comme la filière bois. En complète structuration, cette filière voit se développer rapidement de nouvelles opportunités tant au niveau de la gestion des forêts, de l’utilisation du bois d’énergie et bien entendu du bois de construction.
  • L’innovation engendrée par la construction durable nécessite une main d’oeuvre qualifiée : par exemple des constructions en ossature bois nécessitent des compétences différentes de celles de maçons traditionnels.
  • Les métiers d’entreprises d’équipements en énergies renouvelables, ventilation et automatisation nécessitent des connaissances de plus en plus complexes et une qualité de réalisation exigeante. Par exemple, les poseurs d’installations photovoltaïques doivent avoir des compétences de couvreur et d’électricien en plus de leur connaissance des produits.

En exploitation/maintenance, nous trouverons :

  • en cours et à la fin de la réalisation, les bâtiments peuvent être contrôlés, notamment via des essais d’étanchéité à l’air.


Découvrez les formations pour travailler dans le secteur de la construction durable

Tic-tac, tic-tac… La fin d’année approche et vous allez devoir faire un choix études. Afin d’aider les élèves en voie professionnelle à s’orienter, et peut-être certains à se ré-orienter ou se spécialiser, j’ai listé pour vous les différents cursus offerts par les universités pour se former en construction durable. Cliquer sur les liens pour en apprendre davantage sur chacune des formations.

Enfin, pour en savoir encore davantage sur les métiers du secteur de la construction durable, le site Passerelles qui se veut “un site de culture générale et une histoire de la construction et de l’architecture » regorge d’informations autour des métiers du domaine.

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