On pensait que le choix du terrain se résumait souvent à l’emplacement, aux dimensions, et aux caractéristiques visuelles. Et nous voilà, plongés dans la quête du terrain idéal, scrutant bien au-delà des apparences. Les activités alentour, est-ce que cela faisait partie de nos critères de choix de terrain ? Bien sûr que oui. Nous avons été attentifs à chaque détail, conscients que la qualité de vie dans notre future maison dépendait de bien plus que des murs qui l’entourent.

Nous nous sommes interrogés sur les sources de bruit dans le voisinage, anticipant la proximité d’une route passagère, d’une voie ferrée, d’un aéroport, ou d’établissements bruyants. Un exemple marquant était celui d’un terrain voisin d’un élevage d’Husky. Bien que nous aimons les chiens, nous aspirons aussi à la tranquillité. Nous souhaitons pouvoir profiter de grasses matinées paisibles, loin des aboiements incessants.

Également, nous n’avons pas négligé les risques potentiels de pollution chimique liés à des activités passées ou présentes. Nous souhaitons vivre à la campagne, mais pas être à proximité de grandes cultures souvent arrosés aux pesticide.

Notre souci pour l’environnement qui nous entoure était ancré dans notre recherche constante de préserver un lieu sain et équilibré, loin des nuisances qui pourraient altérer notre bien-être au quotidien.

Les zones inondables ont également retenu notre attention. Un terrain bordé par une rivière pouvait sembler idyllique au premier abord. Toutefois avec les aléas climatiques de plus en plus présents ce n’est peut-être pas la meilleure option. Alors nous avons remis en question la sagesse de cette option. Imaginer une inondation de notre futur chez-nous était suffisant pour nous faire repenser nos priorités.

Pour effectuer ces vérifications, nous avons plongé dans les plans de zonage des documents d’urbanisme, cherchant à comprendre les risques naturels et technologiques potentiels dans la commune, ainsi que les mesures en place pour les prévenir. La consultation minutieuse des documents d’urbanisme tels que le plan d’occupation des sols -POS- ou le #planlocaldurbanisme – PLU-, les #cartescommunales, le schéma de cohérence territoriale -SCoT-, et le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM), nous ont fourni des indications cruciales sur le territoire où nous souhaitions nous installer.

En mairie, la consultation de ces documents a été une plongée dans les détails du zonage, du règlement d’urbanisme, des risques naturels et industriels, ainsi que des orientations d’aménagement. Ces informations ont été essentielles pour affiner notre vision du lieu que nous envisagions comme notre futur chez-nous.

Est-ce qu’il y a que nous qui regardons ce genre de chose ? Peut-être. Mais pour nous, c’est bien plus qu’une simple précaution. C’est la garantie de construire bien plus qu’une maison, c’est la promesse de bâtir un foyer ancré dans un environnement harmonieux, préservé, et pensé pour assurer notre bien-être à long terme.

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