Lorsque j’ai parlé à mon entourage de mon projet de construire une maison en bois, certains d’entre eux se sont montrés un peu réservés. Est-ce aussi intéressant d’investir dans une maison en bois que dans une maison en pierre ? Est-ce qu’une maison en bois est assurable ? Ou encore est-ce que les assurances sont;lus dispendieuses en raison du risque d’incendie. Est-ce vraiment un choix écolo d’opter pour ce type de maison.
Bref, les interrogations et les préjugés étaient nombreux. C’est pourquoi j’ai décidé de faire le point sur les avantages et inconvénients de construire et de vivre dans une maison en bois.
Le bois se révèle être un véritable puits de carbone, capable d’absorber et de fixer, par le biais de la photosynthèse, le gaz carbonique contenu dans l’atmosphère. Il joue ainsi un véritable rôle dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Contrairement à ce qu’on pense parfois, le bois, coupé, mis en oeuvre dans la construction, ne contribue pas à la déforestation, mais permet de stocker du CO2 et de lutter contre l’effet de serre.
Une maison de 150 m2 peut ainsi stocker 100 tonnes de CO2.
Les différents éléments de construction d’une maison en bois peuvent être préfabriqués chez le charpentier. Cela peut même se faire pendant les mois d’hiver, alors que le travail sur les chantiers traditionnels est souvent stoppé. Comme Le bois a déjà été séché au préalable, il n’est pas nécessaire de faire sécher le gros œuvre. De plus, on peut travailler même par temps de gel. Le matériau de construction étant naturel, il ne produit pas de nuisances olfactives. Les techniques actuelles de fabrication permettent la préfabrication de pans entiers de maisons. Ces éléments sont ensuite assemblés sur place. Ce qui permet d’avoir uniquement à procéder à l’assemblage, et ainsi de gagner du temps lors du chantier. Si la construction à l’aide d’éléments préfabriqués requiert une planification soigneuse, elle raccourcit énormément le temps de réalisation.
Ce vieil adage indien est toujours d’actualité. À condition qu’il n’ait pas été traité par des substances nocives pour la santé. Il possède toutes les qualités assurant un climat intérieur agréable et fournit une bonne isolation thermique, prélève l’humidité de l’air et la restitue au besoin. Il est électriquement neutre, a une température agréable au toucher, sent bon et n’émet pas de substances toxiques.
Une maison en bois peut être facilement recyclée. À condition là encore qu’il n’ait pas été traité avec des produits chimiques. On a le choix entre la récupération des matériaux de construction ou leur combustion pour la production de chaleur.
Selon un préjugé largement répandu, les constructions en bois présenteraient des nombreux défauts. Elles seraient bruyantes, sujettes aux courants d’air, rapidement altérées par les intempéries et facilement inflammables.
Plusieurs études réalisées par l’Université de Leipzig ont montré que ces réserves n’ont plus de raison d’être depuis longtemps.
Les maisons en bois réalisées depuis 1985 satisfont ou dépassent même les exigences actuelles en matière d’isolation thermique, d’insonorisation et de protection contre l’humidité et le feu. Les constructions en bois présentent les mêmes qualités que les constructions en maçonnerie.
Le bois brûle mais il se consume lentement et garde ses propriétés mécaniques. Il transmet la chaleur 10 fois moins vite que le béton et 250 fois moins vite que l’acier
Il offre de nos jours des possibilités quasi illimitées et ne le cède en rien aux autres matériaux de construction — notamment en ce qui concerne sa solidité, mais aussi sa résistance aux intempéries et au feu ainsi que sa rentabilité.
À poids égal, le bois est : 30 % plus résistant que l’acier 6 fois plus résistant que le béton armé
Nombreux sont ceux qui pensent qu’une maison en bois brûle en moins de temps qu’il ne faut pour la monter. Or, les exigences en matière de protection contre les incendies sont aussi élevées pour les maisons en bois que pour les constructions en maçonnerie. Les spécialistes distinguent des classes de résistance au feu de F30 à F90 (en fonction du nombre de minutes pendant lesquelles la construction résiste au feu malgré la présence de flammes). Avec les constructions en bois modernes, toutes les classes de résistance au feu sont possibles.
Le plus grand facteur de risque en cas d’incendie est l’aménagement intérieur (tapis, rideaux, etc.), qui favorise la propagation rapide des flammes et le développement de fumées. Dans un bâtiment de conception traditionnelle, les matériaux de construction et les matières plastiques et minérales dégagent très vite des gaz beaucoup plus toxiques que ceux provoqués par la combustion du bois.
Les dernières études menées par proholz Austria montrent qu’une maison en bois prenant feu brûle de manière beaucoup plus contrôlée et plus sûre. En cas d’incendie, le bois s’autoprotège en formant à sa surface une croûte carbonisée qui empêche que la combustion ne se poursuive. Lorsque le dimensionnement est suffisant, il conserve ses propriétés porteuses et ne s’effondre pas. Une poutre métallique non protégée, en revanche, perd 50 % de sa résistance initiale à une température de 550 °C. Avec la dilatation thermique suivie d’une rétraction, de tels éléments de construction risquent de s’effondrer brutalement longtemps après l’extinction de l’incendie.
L’isolation phonique est un facteur à prendre en compte lors de la conception d’une maison en bois. On combine différents matériaux entre eux en intercalant plusieurs couches, de façon à obtenir les mêmes valeurs d’isolation phonique que dans un ouvrage maçonné. Cela implique notamment l’aménagement de « couches intermédiaires » molles (un plancher en poutres de bois pourra être recouvert de quelques centimètres de remplissage isolant sur lequel sera posé un plancher en bois) et une séparation scrupuleuse des différentes couches, afin d’éviter les ponts phoniques. On a le choix entre un grand nombre de types éprouvés de parois et de dalles, susceptibles de satisfaire à toutes les exigences en matière d’isolation phonique.
On peut prévenir une attaque en recourant à une protection « constructive » du bois, sans devoir recourir à des produits chimiques. Les champignons ont besoin d’une humidité du bois d’environ 30 % pendant une période prolongée (environ 6 mois). Les éléments de construction en bois présentent normalement une humidité de 8 % (meubles, parquet) à 15 % (charpente de combles non chauffés). En règle générale, les éléments de construction en bois ne deviennent jamais assez humides pour que le bois pourrisse. Après un dégât d’eau, il est important de bien faire sécher le bois. Quant aux insectes, il s’agit d’empêcher qu’ils pondent leurs œufs dans le bois.
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