Si jeune et pourtant témoin du déclin de la nature

Qui suis-je ? Née au début des années 90, ma vie est déjà marquée par des événements qui devraient relever de l’histoire naturelle. Pourtant, à même pas trente ans, j’ai été le témoin direct de la disparition rapide de glaciers que l’on me présentait comme éternels. La « neige éternelle » n’est plus qu’un souvenir, fondu en quelques années. Et pourtant, je n’ai pas encore franchi le cap des trente printemps.

Je me rappelle aussi, malgré mon jeune âge, des voyages en voiture parsemés d’insectes venant s’écraser sur les pare-brises. Une symphonie d’ailes qui se mêlait au ronronnement du moteur. Mais aujourd’hui, ces rencontres volantes semblent être devenues rares. Voire inexistantes. Les souvenirs de ces trajets émaillés d’insectes semblent appartenir à un passé révolu.

Devant ces constats inquiétants, une profonde envie de ralentir a germé en moi. Un désir de m’éloigner du tumulte urbain, de m’installer à la campagne, là où je n’ai jamais véritablement vécu. Une envie de renouer avec la nature, avec ma nature profonde. C’est ainsi que j’ai fait le choix de privilégier le calme, la nature, les feux de foyer, les étoiles qui illuminent la nuit, le jardin, les plantes, et les mains dans la terre.

Établir refuge à la campagne

Installer mes racines loin des artifices urbains, c’est une quête de simplicité dans un monde qui me semble parfois trop complexe. Ce constat m’a poussé à rechercher un havre où la nature dicte son propre rythme, loin des pressions de la vie moderne.

Choisir le calme

Le calme, cette denrée rare dans un monde hyperconnecté, est devenu ma quête. Loin du bruit constant de la ville, je cherche à entendre le murmure du vent dans les arbres, le chant des oiseaux au petit matin, et le silence apaisant de la nature.
C’est une déclaration d’indépendance vis-à-vis d’un mode de vie frénétique qui semble souvent ignorer les besoins de la Terre.

Mon rêve : un grand jardin et les plantes pour cultiver la vie au quotidien

Le jardin deviendra mon laboratoire. Les plantes seront mes amies.
Bref, un quotidien un peu différen..

Un nouveau chapitre à écrire

Ainsi, qui suis-je ? Mon choix de m’installer à la campagne est bien plus qu’un simple changement de décor. C’est un nouveau chapitre écrit avec le calme, la nature, les feux de foyer, les étoiles, le jardin, les plantes, et les mains dans la terre comme encre. C’est un choix conscient de ralentir, de vivre en harmonie avec la nature plutôt que de la dominer. Et dans ce refuge à la campagne, je trouve une paix qui semble être devenue rare dans le monde frénétique d’aujourd’hui. C’est ma façon de dire que je veux vivre en équilibre avec la Terre, de préserver un peu de cette beauté que j’ai vue disparaître sous mes yeux trop jeunes. C’est ma réponse à un monde qui semble parfois oublier que la nature est notre maison commune, et qu’il est temps de la traiter avec le respect qu’elle mérite.

Marie C

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