Nous vivons dans une société qui se noie dans ses possessions. Nous en acquérons toujours plus, mais trouvons rarement l’occasion de nous en débarrasser. En conséquence, nos maisons se remplissent de toutes sortes d’objets.
Parfois, nous pensons que la solution est réside dans l’organisation. Alors on s’efforce à trouver des outils d’organisation pour gérer nos multiples possessions. Nous cherchons des contenants plus grands ou des trucs et astuces d’organisation plus efficaces. Mais le simple fait d’organiser nos affaires (sans faire au préalable un désencombrement) n’est qu’une solution temporaire.
Sans faire de désencombrement, les solutions de rangement seront vite inutiles. Même si nous trouvons des solutions de rangement nous serons rapidement obligés d’en trouver de nouvelles.
Les biens que nous utilisons rarement restent sur les étagères de nos caves, greniers et garages… alors même que certaines personnes de nos entourage (soeurs, mère, amies, voisines) en ont peut-être besoin.
Cela ne résout jamais le problème sous-jacent que nous achetons trop de choses.
En fait, bien souvent, le fait de réorganiser nos affaires nous coûte même plus cher, car nous achetons des boîtes, des unités de stockage ou des maisons plus grandes pour les loger.
Le simple fait d’organiser nos affaires dans des boîtes, des bacs en plastique ou des placards supplémentaires ne fait pas renoncer à notre désir d’acheter plus de choses.
Si le fait de réorganiser nos affaires peut nous amener à regarder chacune de nos possessions, cela ne nous oblige pas à les évaluer — surtout si nous nous contentons de les mettre dans des boîtes et de fermer les couvercles. En revanche, le fait de se débarrasser de certains biens nous oblige à nous interroger sur nos passions, nos valeurs et ce qui est vraiment le plus important pour nous.
L’organisation peut apporter un soulagement temporaire à notre esprit. Elle libère une pièce et nous libère l’esprit, mais elle ouvre rarement la voie à des changements de mode de vie plus profonds et plus durables. On se trouve des excuses, notre maison est trop petite, nos revenus sont trop faibles, et nous n’avons pas assez de temps dans une journée de 24 h. Nous avons peut-être réorganisé nos affaires… mais pas nos vies.
En revanche, le fait de se débarrasser des affaires permet d’atteindre plusieurs de ces objectifs. Il ne s’agit pas d’une solution temporaire qui doit être répétée. Entrer dans une démarche minimaliste c’est une action permanente — une fois qu’un objet a été retiré, il est complètement éliminé. Que nous revendions nos biens, que nous les donnions à une association caritative ou à un ami, ils sont immédiatement mis à la disposition de ceux qui en ont besoin.
Le fait de se débarrasser de ses possessions entraîne une baisse de notre désir d’en avoir plus, car nous trouvons la liberté, le bonheur et la satisfaction dans le fait de posséder moins. En nous libérant du désir dévorant de posséder plus, nous créons l’opportunité d’opérer des changements significatifs dans notre vie.
La manière dont vous les éliminez importe peu, tant que vous le faites.
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