L’urbanisation, la modification des pratiques agricoles et la modernisation du bâti ont causé la raréfaction des sites propices à la nidification de nombreux oiseaux. La pose de nichoirs permet de compenser cette problématique en recréant des sites favorables. Bon nombre d’espèces d’oiseaux et de mammifères recherchent des cavités dans les arbres ou sous les toits pour nidifier, s’abriter ou hiverner.
Pour ceux qui se sentent l’âme d’un bricoleur, vous pouvez les construire vous-même.
Pour les autres, sachez qu’il existe un vaste choix sur le site de la boutique LPO.
Toutes les conditions de confort et de sécurité pour que les oiseaux réussissent leur nichée doivent être réunies. Les nichoirs doivent respecter un plan spécifique adapté à l’oiseau auquel il est destiné. Certaines espèces ont besoin de nichoirs particuliers, adaptés à leurs exigences. Imitant au mieux les conditions naturelles, ils doivent être résistants et imperméables aux intempéries.
Choisir un bois résistant à l’humidité : mélèze, pin, cèdre rouge, chêne, ou à défaut du contreplaqué.
L’épaisseur du bois conseillée doit être supérieur à 1cm.
L’intérieur du nichoir doit impérativement rester brut. Oubliez la ponceuse. Les oiseaux ont besoin de s’accrocher aux rugosités du bois pour en sortir.
Par ailleurs, il faut éviter de vernir, peindre ou traiter l’extérieur du nichoir car les produits utilisés peuvent être répulsifs, voire toxiques.
Préférer les essences de bois imputrescibles comme le mélèze ou le cèdre rouge. A défaut, le bois peut être protégé avec des traitements à la cire d’abeille utilisés en apiculture ou de l’huile de lin. Ces produits sont inoffensifs pour l’environnement. Pour foncer les bois clairs, le brou de noix peut être utilisé.
La plupart des oiseaux défendent leur territoire contre les intrus de la même espèce. Il est donc inutile, voire néfaste, de disposer en trop forte densité des nichoirs destinés à une même espèce (même type, même diamètre de trou d’envol). Aussi, il est bon de varier les modèles et de respecter des distances minimales entre deux nichoirs identiques :
– 15 à 20 m pour la mésange bleue, le gobemouche gris
– 40 à 50 m pour la mésange charbonnière
– 70 à 80 m pour le rougequeue à front blanc, la sittelle torchepot
– 200 m pour la bergeronnette grise.
Par contre, les moineaux friquets et domestiques, les martinets et hirondelles ou les étourneaux sansonnets peuvent nicher en colonie et les nichoirs peuvent être proches les uns des autres.
Il ne faut jamais visiter un nichoir en période de nidification ou les gîtes à mammifère en période hivernale ! Les oiseaux pourraient abandonner la couvée ou le réveil d’un animal en hibernation pourrait lui être fatal.
Enfin pour les nichoirs il faut effectuer ces travaux d’entretien après la saison de reproduction en septembre/octobre. En effet, en cette période, car il y a alors peu de risques de déloger des chauves-souris, un loir, un lérot ou encore des guêpes qui élisent parfois domicile dans les nichoirs.
Pour plus de précisions sur les nichoirs et les bons gestes à adopter pour favoriser la biodiversité dans son jardin en général, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’association LPO de votre région.
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